La semaine dernière, les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont détecté en Iran de l’uranium enrichi à 84 % de pureté, juste en dessous du niveau de 90 % nécessaire à la fabrication d’armes nucléaires, a rapporté Bloomberg dimanche.
Le rapport indique que l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU tente de clarifier la manière dont Téhéran a accumulé ce matériel, qui présente le plus haut degré de pureté découvert par les observateurs dans le pays à ce jour.
L’Iran a précédemment déclaré à l’AIEA que ses centrifugeuses étaient configurées pour enrichir l’uranium jusqu’à une pureté de 60 %.
- Au début du mois, l’AIEA a réprimandé la République islamique pour avoir modifié la connexion entre les deux groupes de machines de haute technologie de son usine de Fordow, qui enrichissent l’uranium jusqu’à une pureté de 60 %.
- La modification a été découverte lors d’une inspection inopinée le 21 janvier à l’usine d’enrichissement de combustible de Fordow (FFEP), un site construit dans une montagne où les inspecteurs renforcent les contrôles après que l’Iran a déclaré qu’il allait augmenter considérablement l’enrichissement.
- Dans un rapport confidentiel adressé aux États membres et obtenu par Reuters, l’AIEA a déclaré que “ces installations étaient interconnectées d’une manière sensiblement différente du mode de fonctionnement déclaré par l’Iran.”
L’endroit exact où l’uranium enrichi à 84 % a été trouvé n’a pas été clairement identifié.
L’AIEA prépare actuellement son rapport trimestriel sur les garanties de l’Iran en vue de la réunion du Conseil des gouverneurs du 6 mars à Vienne.
Le mois dernier, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a qualifié de “coquille vide” l’accord nucléaire moribond conclu en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales, et a déclaré que Téhéran disposait de suffisamment de matériel nucléaire pour fabriquer plusieurs bombes atomiques s’il était enrichi à des niveaux de qualité militaire.
Si Israël n’était pas là pour protéger le monde occidental, on peut imaginer ce que les historiens écriront dans cent ans sur le drame que la passivité complice des Européens a provoqué.
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