Ron DeSantis, le plus célèbre gouverneur conservateur américain, a incarné à lui tout seul, et pour son Etat de Floride, la “vague rouge” (le rouge désigne ici la couleur du parti Républicain, pas celle des communistes), tant attendue lors des élections de mi-mandat de novembre dernier. Quelques jours après sa réélection, son chef de cabinet a remis une note de prière au rabbin Chabad de Floride, Schneur Oirechman, avec instruction de le placer au Kotel à Jérusalem. Etrangement, on entend très rarement les Démocrates – même juifs (DeSantis est catholique), annoncer publiquement ce genre de démarche.
Oirechman s’est donc rendu au Kotel vendredi dernier, et a récité le mot que le gouverneur DeSantis lui a confié :
“Père tout puissant, le gouverneur DeSantis et moi-même prions pour que tu veilles sur notre grand État de Floride, que tu nous protèges et que tu nous mettes à l’abri des tempêtes et autres catastrophes. Protégez votre peuple et donnez-lui la force de rester ferme dans sa foi “, dit la note, signée par le chef de cabinet du gouverneur DeSantis, James Uthmeier.
Après avoir lu la note, le rabbin l’a coincé dans une fente, entre deux pierres du mur occidental.
Dans son discours d’investiture, DeSantis a envoyé une critique à peine déguisée au président Biden, faisant allusion à la dégradation rapide de l’Amérique après l’élection de Joe Biden : “Le déclin est un choix, le succès est atteignable, et la liberté vaut la peine de se battre pour elle.”
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