En 2017, Wonder Woman était censuré au Liban en raison de la présence de l’actrice israélienne Gal Gadot. Tant pis pour eux, la bêtise, ça se paye comptant.
Une autre polémique antisémite enfle depuis que Disney a annoncé l’arrivée de la super-héroïne juive Sabra dans Captain America : New World Order.
Le problème ? Tenez-vous bien : elle est considérée comme un outil de propagande sioniste !
L’introduction de ce personnage bien spécifique, qui fera sa première apparition au sein du Marvel Cinematic Universe dans le long-métrage réalisé par Julius Onah, dérange à plus d’un titre.
- Elle s’appelle Sabra,
- Elle est juive
- Elle est Israélienne
- C’est une super-héroïne. (Elle est dotée d’une force, d’une rapidité et d’une endurance surhumaines, et faisant appel à des disques antigravité lui permettant de voler)
C’est le détail de trop.
Ah si c’était une esclave, une perdante, une vieille moche qu’on bat et qu’on humilie, une femme soumise, encore… mais non ! Sabra est juive, et plus particulièrement israélienne, et différence avec la polémique qui avait entouré le casting de Gal Gadot en tant que Wonder Woman il y a quelques années, Sabra, dans le monde arabe, est considéré comme un “outil de propagande sioniste” durant les années 80.
Le personnage Sabra de Marvel
Le personnage Sabra est né dans les studios Marvel au début des années 1980. C’est la première “super-agent” du Mossad, elle porte une tenue ornée d’une étoile de David et aux couleurs d’Israël, et elle est chargée de repousser “l’envahisseur”.
Autant dire que c’est du lourd, côté symbolique.
L”envahisseur en question est incarné par Hulk, dans le premier comics où apparaît Sabra, et il provoque une explosion – au port de Tel-Aviv.
Intégrer un personnage lié de près ou de loin au conflit israélo-palestinien ne pose aucun problème lorsque le héros est un arabe et que les Israéliens sont présentés comme des criminels. Là, c’est tout l’inverse.
Et la polémique ne s’arrête pas là ! Cerise sur le gâteau au fromage, le nom-même de Sabra provoque la colère des musulmans, qui leur rappelle le massacre de Sabra et Chatila, deux quartiers de Beyrouth, qui a été mis – propagande oblige – sur le dos des Juifs alors qu’il est le fait des Chrétiens, et que les victimes étaient un nid de terroristes tueurs de masse.
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Source : https://hitek.fr
