La société russe Novatek, spécialisée dans l’exploration gazière, a décidé de renoncer à sa participation au consortium chargé de forer des puits de gaz naturel en Israël près de la frontière maritime contestée par le Liban.
La société, invoquant des raisons “économiques et financières” ainsi que des “risques politiques”, a déclaré que son retrait du consortium prendrait effet le 22 octobre.
Le consortium, qui comprend le géant français Total et l’entreprise énergétique italienne ENI, a remporté en 2018 les toutes premières licences pour un premier cycle d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures offshore, selon L’Orient le Jour.
Les licences couvrent les blocs 4 israélien, et 9 de la zone économique réclamée par le Liban.
- Jusqu’à présent, des forages n’ont été effectués que dans le bloc 4, sans qu’aucune ressource significative ne soit découverte.
- Le bloc 9 est au centre du différend actuel entre le Liban et Israël concernant leur frontière maritime commune, ce qui retarde toute exploration dans cette zone.
- Malgré les menaces du Hezbollah, le groupe terroriste iranien au Liban, la plate-forme de forage d’Energean, qui opère sur la base d’un accord et d’une franchise avec Israël, a été positionnée le 5 juin, à environ 90 kilomètres (56 miles) de la côte, dans l’intention de commencer à extraire du gaz du champ gazier de Karish.
- L’extraction du gaz naturel devrait commencer à Karish au début du mois prochain.
Étant donné qu’il doit y avoir au moins trois entreprises dans un consortium pour que l’accord d’exploration soit signé, le départ de Novatek pourrait créer des problèmes juridiques pour les deux membres restants.
On ne sait pas encore si Total et ENI vont chercher un autre troisième partenaire pour le consortium, ou si le gouvernement libanais va répéter la procédure d’appel d’offres.
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Source : https://www.jewishpress.com
