Depuis plusieurs mois déjà, les passagers du monde entier ne savent pas s’ils pourront prendre l’avion pour lequel ils ont acheté un billet, s’ils seront remboursés si le vol est annulé, de combien d’heures le vol sera en retard, ou si le vol partira tout court, et cerise sur le gâteau, ils ne savent pas s’ils recevront leurs bagages à l’arrivée.
L’aéroport le plus difficile d’Amérique du Nord est celui de Toronto, et il reflète l’ambiance générale. Plus de la moitié des vols sont en retard, et souvent de 8 ou 9 heures. Sans parler du nombre élevé de vols annulés au dernier moment, alors que les compagnies aériennes savent à l’avance qu’elles ne pourront pas assurer le vol, mais elles ne disent rien.
- Sept des dix premiers aéroports du monde par le nombre de retards cet été se trouvent en Europe. Paris, Francfort, Amsterdam et Londres connaissent les retards et les annulations les plus importants.
- L’aéroport de Londres Heathrow est allé jusqu’à demander aux compagnies aériennes d’arrêter de vendre des billets !
Et les Israéliens connaissent aussi ce chaos à l’aéroport Ben Gourion : des queues interminables de 4 à 5 heures pour embarquer, des attentes aussi longues pour recevoir ses bagages, et il se peut que vous ne puissiez pas prendre votre vol du tout même si vous arrivez plusieurs heures à l’avance, en raison de la longueur des files d’attente. Récemment, des dépôts de valises “perdues” ont même été découverts dans les “caves” de l’aéroport.
Le site israélien Mako conseille aux passagers de prendre une photo de leur valise afin de pouvoir l’identifier plus facilement en cas de perte, et de l’entourer d’étiquettes d’adresse. Et si vous pensez que la solution est de voyager avec une petite valise en cabine, arrivez très tôt : sur un avion moyen-courrier, seuls les 80 premiers peuvent être emmenés en cabine, le reste est envoyé en soute…
Et oui, tout cela est encore la conséquence du coronavirus : pendant deux ans, les gens n’ont pas voyagé, et ils se rattrapent – il y a un nombre historique de voyageurs, et le personnel ayant été licencié pendant la pandémie, il y a une grave pénurie qui mettra du temps à être rattrapée.
Bonnes vacances.
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