L’Association 302 pour la défense des droits des réfugiés a condamné la décision de l’UNRWA de lancer un groupe consultatif d’experts en éducation, affirmant que cette initiative est un prototype de partenariat suspect.
L’Association a appelé le comité consultatif de l’UNRWA à faire pression sur le Commissaire général de l’Agence pour qu’il fasse marche arrière sur une telle décision qui, selon elle, serait un prélude au démantèlement de l’agence pour les réfugiés.
La semaine dernière, l’UNRWA a annoncé le lancement d’un groupe consultatif d’experts en matière d’éducation afin de s’assurer que les plus de 550 000 étudiants réfugiés palestiniens desservis par l’UNRWA conservent un accès à une éducation de qualité – les livres des écoles étant truffés d’incitations racistes et antisémites à la discrimination envers les juifs, et des encouragements à “mourir en martyr” en tuant des Israéliens.
Selon l’UNRWA, le groupe sera composé d’experts en éducation reconnus mondialement et représentant des institutions renommées telles que l’UNESCO et la Banque mondiale, entre autres.
Travaillant de concert avec le commissaire général, le commissaire général adjoint et le directeur de l’éducation de l’UNRWA, le groupe consultatif fournira des recommandations et des conseils sur une série de questions d’importance stratégique, notamment la numérisation de l’éducation, l’égalité des sexes et les modèles de planification de l’éducation. Les membres du groupe d’experts siègent pour une période de deux ans.
Le programme d’éducation de l’Office dispense une éducation à environ 540 000 “réfugiés” palestiniens – qui ne sont réfugiés de nulle par en réalité – dans 711 écoles, et a éduqué environ 2,5 millions d’enfants au cours des 70 dernières années. En outre, l’UNRWA administre huit centres de formation professionnelle et deux facultés de sciences de l’éducation, qui forment chaque année quelque 10 000 jeunes dans toute la région.
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Source : https://www.actionpal.org.uk
