Les forces armées égyptiennes, discrètement aidées par les services de renseignement israéliens, ont récupéré un certain nombre d’armes légères, de grenades à main, de ceintures explosives, de lance-roquettes et de dispositifs sans fil, ainsi qu’une quantité de munitions et d’explosifs puissants.
Dix terroristes ont été tués, dont apparemment un Palestinien de Deir al-Balah faisant partie d’une organisation salafiste de la bande de Gaza. Un autre aurait été arrêté alors qu’il tentait de s’échapper.
Cette opération est la dernière d’une série de raids lancés par les forces armées égyptiennes dans le Nord-Sinaï contre des cachettes de terroristes en mai.
- Le 7 mai, les forces armées égyptiennes ont annoncé la mort d’un officier et de dix soldats, ainsi que cinq blessés, après avoir déjoué une attaque lancée par un groupe de terroristes contre une station de pompage d’eau dans le Sinaï occidental.
Une branche du groupe terroriste État islamique (EI) – anciennement connu sous le nom d’Ansar Beit Al-Maqdis – a revendiqué la responsabilité de l’attaque, qui était la première attaque terroriste majeure dans le Nord-Sinaï ces dernières années. - Un jour après l’attaque, le président Abdel-Fattah El-Sisi a ordonné aux forces armées, lors d’une réunion du Conseil suprême des forces armées (SCAF), de continuer à purger le Nord-Sinaï des terroristes.
- En 2018, les forces armées ont lancé une grande campagne de lutte contre le terrorisme baptisée “Opération globale Sinaï 2018” qui a réussi à presque éradiquer le terrorisme du Nord-Sinaï ainsi que du delta du Nil et des zones désertiques.
En conséquence, le taux d’attaques terroristes dans le Nord-Sinaï avait diminué au cours des années suivantes.
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