La lutte se poursuit dans l’avant-poste de Homesh, dans le nord de la Samarie, contre les plans du gouvernement visant à détruire la yeshiva locale et à fermer le nord de la Samarie aux Juifs.
Dimanche soir, plus de 1 200 étudiants de yeshiva de tout le pays ont marché vers Homesh, contournant les points de contrôle de l’armée qui avaient été mis en place après le meurtre de Yehuda Dimentman et qui, depuis, empêchent les Juifs d’entrer dans le nord.
Homesh a été évacué et démoli sous les ordres du gouvernement Sharon en 2005, dans le cadre du plan de “désengagement” qui a expulsé des milliers de Juifs de leurs communautés légalement établies, principalement dans la bande de Gaza mais aussi dans le nord de la Samarie.
Plus tôt dans la journée de dimanche, les députés Shlomo Karhi (Likoud), Orit Strock (Sionisme religieux) et Uriel Busso (Shas) sont arrivés à Homesh avec la famille Dimentman, ainsi que la veuve et le fils de Yehuda, Etia et David Dimentman, et y ont tenu un petit Seder de Tu B’shvat.
Puis dimanche matin, la famille s’est rendue sur la tombe de Yehuda, à l’occasion du trentième anniversaire de son meurtre.
Et 1 200 étudiants de la yeshiva ont défilé pendant environ deux heures dans des villages arabes, accompagnés de vétérans des unités de combat de Tsahal portant des armes, et ont organisé un Seder Tu B’Shvat festif à Homesh.
La Yeshiva de Homesh a indiqué qu’en se rendant à l’avant-poste, les marcheurs ont rencontré des forces de Tsahal qui ont essayé de leur bloquer le passage et de les empêcher d’atteindre leur destination, affirmant que l’accès à Homesh était interdit par la loi de désengagement de 2005. Les FDI n’ont pas autorisé les véhicules à entrer sur la route d’accès à Homesh, alors les étudiants sont descendus de leurs véhicules, ont contourné les points de contrôle, et ont continué à pied vers leur destination, comme des braves juifs, des fiers pionniers sur leurs terres.
La yeshiva de Homesh a précisé que ces points de contrôle n’avaient pas été mis en place sur la route d’accès à Homesh pendant une décennie, et que leur présence maintenant est une indication des prochaines mesures que le gouvernement a l’intention de prendre contre la poursuite de l’implantation juive dans la région.
“Le mois dernier, nous avons affirmé qu’il existait un plan ordonné pour effectuer un deuxième désengagement à Homesh. Le plan a été accepté au niveau politique et a pris de l’ampleur avec l’attaque meurtrière (1 Israélien mort, 2 blessés par des terroristes). Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher de décerner un prix au terrorisme, et pour que la yeshiva retrouve le chemin de la vie normale qu’elle mène depuis 15 ans – sans postes de contrôle, et sans une base permanente de la police des frontières à proximité dont le but est de harceler l’implantation juive de Homesh.”
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