Le témoin d’État Nir Hefetz a témoigné à nouveau au procès Netanyahou ce mardi 7 décembre.
Le témoignage de Hefetz, qui était le porte-parole et conseiller en communication du Premier ministre Benjamin Netanyahou et de sa famille, devant le tribunal de district de Jérusalem est considéré comme un témoignage clé. Il témoigne principalement sur l’affaire 4000, dans laquelle Netanyahu est accusé de corruption et de fraude.
Nir Hefetz lors du contre-interrogatoire sur l’enquête de l’affaire 4000 :
“Dans cette enquête, je n’avais aucune chance. Je pensais que c’était un jeu addictif”.
Sur la nomination des associés, Hefetz a déclaré : “Netanyahou m’a envoyé pour que Yaakov Bardugo reçoive un programme aux heures de grande écoute à Galei Tsahal”.
Après plusieurs jours de témoignages, le contre-interrogatoire a été lancé par l’avocat Boaz Ben-Zur, l’avocat de la défense du leader de l’opposition Benjamin Netanyahou.
Nir Hefetz a témoigné, pour la cinquième fois, dans le cadre du contre-interrogatoire qui porte principalement sur les pressions qui auraient été exercées sur lui au cours des enquêtes policières – à la fois pour qu’il donne une version incriminante aux autres personnes impliquées et pour qu’il accepte de signer un accord de témoin d’État.
© Equipe de rédaction Israel247.org
* Dans les années 80 et 90, Yaakov Bardugo, 55 ans, était un jeune militant du Likoud, principalement connu comme un proche conseiller de David Levy, alors secrétaire aux Affaires étrangères du Likoud, et du magnat autrichien des casinos Martin Schlaff.
Pendant le premier mandat de Netanyahou en tant que Premier ministre, de 1996 à 1999, Bardugo est devenu un proche de Netanyahou et a été nommé à la tête de la société de la Loterie nationale – un poste puissant.
Il y a environ cinq ans, sa carrière a pris un tournant dans le journalisme.
Yaron Deckel, alors commandant et rédacteur en chef de la radio de l’armée Gal Galatz, offre à Bardugo le poste d’analyste politique en chef et de co-présentateur du populaire journal télévisé du soir de la station.
Son élévation a déclenché l’indignation dans la salle de rédaction. Des vétérans tels que Rino Zror et Razi Barkai, des présentateurs qui ne sont pas dans le camp pro-Netanyahou, ont dénoncé Bardugo comme un “porte-parole du gouvernement Likoud”.
Le désarroi s’est accentué à la chaîne lorsque les détails des conditions d’emploi bizarres de Bardugo furent révélés : pendant longtemps, il n’a reçu aucun salaire, et n’avait pas eu à signer une déclaration standard de non conflit d’intérêts.
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