On a appris aujourd’hui que le nouveau chef du Shabak, Ronen Bar, s’est rendu secrètement à Ramallah la semaine dernière et a rencontré Mahmoud Abbas.
Et l’on a également appris que les discussions ont porté sur les efforts conjoints visant à empêcher le Hamas de prendre pied en Judée Samarie et de compromettre la stabilité de la région. Si l’information est fiable, la décision est excellente : de deux mots, toujours choisir le moindre.
Rappelons que le ministre de la Défense Benny Gantz a également rencontré Abou Mazen il y a environ deux mois, avec l’approbation du Premier ministre Bennett, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Le sens général de toutes ces négociations est de renforcer le pouvoir du Fatah dans l’autonomie et d’empêcher le Hamas d’opérer en Judée et Samarie, sachant que le Fatah est une organisation terroriste, mais moins terroriste que le Hamas.
Dans le cadre de ces rencontres, on comprend mieux pourquoi le Premier ministre Bennet ne s’est pas opposé à la demande de la ministre Meretz d’influencer les sponsors européens et arabes pour qu’ils augmentent l’aide financière à Ramallah : c’est pour limiter les risques de voir le Hamas prendre pied en Judée Samarie.
La ministre du Développement régional, Isawi Freij, du Meretz, et des fonctionnaires du service de coordination du gouvernement pour les territoires disputés, assisteront à la conférence de parrainage à Oslo le 17 novembre.
L’autonomie traverse une profonde crise économique, ce qui pourrait conduire à un changement de gouvernement, donc plus extrémiste.
En 2020, 400 millions de dollars ont été versés à l’AP, alors qu’il y a 10 ans, ce montant était de plus d’un milliard.
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