Selon les dernières données publiées par le Bureau central de la statistique sur la croissance économique au troisième trimestre de 2021, le PIB d’Israël n’a augmenté que de 2,4 % en glissement annuel en juillet-septembre.
C’est 5,7 fois moins qu’au deuxième trimestre : en avril-juin, le PIB a augmenté de 13,7 %. Les économistes avaient prévu une croissance de 3 à 5 %.
Cette baisse est attribuée à une diminution de la demande de voitures en Israël. Bien qu’elles soient produites à l’étranger, la taxe sur celles-ci (presque égale à leur valeur) fait partie du produit national brut.
L’importance de la perception de la taxe sur les voitures est confirmée par le fait qu’en excluant ce poste de recettes de l’État, le PIB a augmenté de 3,5 % au troisième trimestre sur une base annualisée. La croissance du PIB par habitant n’a été que de 0,5 %.
Par rapport au troisième trimestre de 2020, l’économie israélienne a progressé de 5,9 %. C’est nettement plus que dans les principales économies occidentales : aux États-Unis, elle est d’environ 4,9 %, en Autriche de 4,8 %, en Allemagne de 2,7 % et en Espagne de 2,5 %.
Les dépenses privées en prix courants par habitant ont augmenté de 7 % au troisième trimestre. Cela comprend l’alimentation, le logement, l’essence, l’électricité, les produits manufacturés, etc. La consommation des produits vitaux a augmenté séparément de 3%.
Dans le même temps, les dépenses publiques au troisième trimestre, lorsque le pays vivait sur l’ancien budget, ont diminué de 2,3 % par rapport au trimestre précédent.
Les investissements de la population dans les biens permanents (logement, machines et équipements) ont augmenté de 15 %, dont 13,5 % pour le logement.
Les exportations de biens et services ont augmenté de 7,5 % – de quoi rendre BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions contre Israël) fou de rage.
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