Dimanche 28 novembre, le gouvernement a approuvé la surveillance par le Shabak des porteurs de la variante Omicron. Le Shabak utilisera le suivi GPS pour surveiller les cas de la variante Omicron en Israël, il ne surveillera pas les autres patients COVID.
La décision a soulevé de nombreuses critiques, au sein même du gouvernement, qui accuse Bennet d’utiliser les mêmes méthodes déjà reprochées au gouvernement précédent.
Cette décision sera valable jusqu’au jeudi prochain, 2 décembre 2021, à minuit. La mesure sera effectuée par le biais de règlements d’urgence, parallèlement à l’avancement du processus législatif sur la mesure.
Une vive dispute a éclaté lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet dimanche, au cours d’une discussion sur la reprise du suivi GPS des patients atteints de coronavirus par le Shabak (Shin Bet). Le ministre sans portefeuille Eli Avidar a affirmé que “le chef du Shin Bet, qui était le chef adjoint du Shin Bet dans le gouvernement précédent et qui s’était initialement opposé à cet outil, est tombé amoureux de cet outil.”
L’opinion publique est partagée : sécurité contre respect de la vie privée, l’éternel débat.
- Adi Carmi, un ancien haut responsable du Shin Bet :
« Il y a une incertitude quant à l’ampleur du risque de la nouvelle souche [Omicrom], et à partir du moment où elle met la vie en danger, le Shin Bet a été enrôlé pour aider. Vous devez savoir comment utiliser les outils de manière mesurée, et je suis heureux que vous utilisiez un outil de qualité technologique qui fonctionne selon des procédures.»
- Le Dr Eran Toch, expert en confidentialité des systèmes d’information à l’Université de Tel Aviv, a déclaré à @efitriger:
« L’outil actuel est inadéquat pour trouver des contacts aléatoires lorsqu’un virus arrive. La fois précédente, cet outil s’est avéré inefficace – a donné beaucoup de faux messages et a manqué beaucoup de contacts. Ce n’est pas la bonne façon, il faut développer d’autres outils.»
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