Le maire de Be’er Sheva, Rubik Danilovich, a tenu une conférence de presse en réponse à la fusillade et à la bagarre survenues la nuit dernière à l’hôpital Soroka entre deux familles de bédouins de Rahat.
“Nous sommes en situation de crise. C’est une urgence nationale. Un enfant devrait porter le nom de ce qui s’est produit. Je garde mon calme, mais c’est une véritable guerre pour notre démocratie. Il y a ici un terrorisme civil qui commence lentement à s’emparer du pays. Cela se produit partout”, a déclaré M. Danilovich.
Il a ajouté :
“Je m’attendais à ce que le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur soient ici ce matin.”
“Ce qui s’est passé hier est une perte de contrôle de l’État d’Israël. Que se passe-t-il dans notre pays ? Où est la gouvernance ?”, s’est interrogé le maire de Beer Sheva.
Le commissaire de police, le chef d’état-major Yaakov Shabtai, s’est entretenu avec le Dr Shlomi Kodesh, directeur de l’hôpital Soroka, suite à l’explosion de violence.
Le commissaire a souligné au directeur de l’hôpital que la police israélienne considère que tout acte de violence et de fusillade est grave et certainement lorsque cela a lieu dans une institution publique.
Lors de la bagarre qui a impliqué des armes à feu (pourquoi l’Etat est-il si tolérant avec les Arabes et les Bédouins et ne confisque-t-il pas leurs armes illégales ?) survenue la nuit dernière à l’hôpital Soroka, 19 suspects ont été arrêtés. Les portes de l’hôpital ont été fermées et l’hôpital a été contraint de passer en mode d’urgence pendant environ une demi-heure.
La police poursuit son enquête sur l’incident et indique que d’autres arrestations sont attendues.
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