Après un an et demi de guerre à Gaza, des roquettes continuent d’être tirées sur Ashkelon.
Au moins dix roquettes ont été lancées depuis le centre de Gaza, déclenchant des sirènes à Ashkelon, Ashdod et Yavne.
Cinq ont été interceptées, cinq ont touché Ashkelon, blessant des résidents et endommageant des maisons et des voitures.
À la suite de l’attaque, 29 personnes ont été transportées à l’hôpital Barzilai pour des blessures liées au bombardement, principalement des blessures mineures. Les résidents d’Ashkelon ont exprimé leur frustration que les attaques continuent d’être une menace, malgré l’invasion de la bande de Gaza par Israël.
Le maire d’Ashkelon, Tomer Glam, a appelé à une réponse vigoureuse à cette attaque du Hamas, la plus importante depuis des mois. Il attend du gouvernement israélien qu’il frappe le Hamas avec force pour mettre fin à ces perturbations. Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a souligné la nécessité de continuer à combattre le Hamas jusqu’à une victoire décisive, affirmant que cet incident rappelle les enjeux de ce combat. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis une réponse sévère à cette attaque.
C’est donc toujours « business as usual », en Israël ? Les dirigeants demandent qu’Israël réagisse « avec sévérité », « continue à combattre » et « frappe avec force ».
Israël a interrompu l’aide humanitaire. Rien n’a changé. Il cesse de fournir de l’électricité ? Pareil. Il n’échange plus d’otages contre des criminels terroristes emprisonnés. Bis repetita. Il confisque des terres. Pas mieux.
Alors ?
Alors, et si l’on devenait sérieux, si l’on appliquait les lois traditionnelles de la guerre, celles qui dirigent l’humanité ? Celles qui gagnent les guerres ? Si l’on commençait à bombarder comme l’ont fait les alliés contre les autres nazis, ceux d’Allemagne ? 18 mois. 18 mois à bombarder des immeubles, des maisons, des écoles et des hôpitaux. Et si toute activité sociale et civile du Hamas était interdite et empêchée par Tsahal, afin de lui retirer tout pouvoir, même au milieu de cette guerre, sur les citoyens de Gaza ?
Avec des si, on met Paris en bouteille, mais apparemment, on ne met pas la bouteille à la mer avec le Hamas dedans.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org